Aujourd'hui, les normes de recrutement de la Légion Dorée sont encore plus strictes que celles de la Légion d'Acier. Chaque candidat doit pouvoir prouver dix années de service préalable au sein d'une unité armée et active. De plus, il doit présenter deux lettres de recommandation, dont au moins l'une doit provenir d'un serviteur impérial reconnu du grade de Lictor ou supérieur, garantissant la loyauté, les compétences et le caractère de l'individu. Une fois que les références d'un candidat potentiel ont été acceptées, il doit alors endurer l'Épreuve, un régime de remise en forme basé sur l'Agoge pratiqué dans les Cités-États, l'un des processus de formation les plus impitoyables jamais conçus par l'homme.
Alors que les cœurs du peuple ne seraient jamais conquis malgré la restructuration de la légion, ce qui était autrefois de la haine et du dégoût s'est transformé en mépris craintif. En fin de compte, les Légionnaires Dorés s'en soucient peu. Partageant des lieux de vie communs, leurs familles se liant d'amitié, leurs enfants grandissant ensemble, la Légion Dorée est devenue plus qu'un choix pour beaucoup. C'est une tradition et un mode de vie, les liens entre ses membres aussi durables et loyaux que leur dévouement à leur travail.
À la suite de ces réformes, la Légion Dorée est devenue un outil puissant entre les mains du Chambellan, assurant la sacralité et la sécurité de la Monnaie Impériale, l'institution impériale la plus influente sous son contrôle. Peu enclin à gaspiller une ressource aussi précieuse pour de simples querelles, la Légion Dorée ne peut être louée comme de simples mercenaires et reste dévouée à ses tâches de garde et de garnison. Leur présence sur le champ de bataille signifie que le Chambellan lui-même a un intérêt particulier dans le résultat, une perspective presque aussi décourageante que de faire face à ces tueurs professionnels sur le terrain.
